Le guide ultime de la gestion du cycle menstruel

Version femme trophée

👤 Profil de l’intéressée

D’abord on va commencer par la définition de la femme trophée, car ici mon ami.e., la femme trophée sera notre modèle ultime de la révolution féministe, selon les préceptes de la grande philosophe des fermetures de bars Ali Wong, dont je te conseille la conférence sur ce thème, aka son standup Hard Knock Wife, disponible sur Netflix.

La femme trophée fait juste référence à celle qui a les moyens de s’entretenir dans des conditions confortables (on n’est pas forcément sur du luxe non plus, mais juste le niveau de confort) :

• Moyens financiers, pour tester plusieurs solutions proposées par exemple
• Du temps, car elle n’est pas 100% accaparée par les taches alimentaires et peut se consacrer du temps et de l’énergie à son confort personnel
• Self love, elle est déjà à un stade avancé du self love qui lui permet d’aborder son corps comme un allié et non comme un ennemi qu’elle tente à tout prix de réprimer. 

Malheureusement ce dernier critère est encore souvent un des plus compliqué à réaliser. On pourrait être tenté de détester la femme trophée, mais ce serait dommage car on risquerait de passer à coté des enseignements qu’elle pourrait nous donner, car on l’a dit : la femme trophée est notre alliée, et quelque part notre objectif aussi !

📝Méthodes de gestion des 3 phases principales du cycle

Descriptif de la méthodologie

Cette démarche aura quelques points en commun dans la manière spirituelle d’aborder le cycle menstruel, l’aspect mystique en moins.

Le corps et l’esprit seront au centre de l’attention, sans devoir chercher des arguments ou justifications par des forces supérieures. Si la femme trophée ressent un besoin ou une envie particulière, elle y répond, tout simplement, sans trop se poser de question . En général, on notera l’utilisation d’applications de suivi de cycle menstruel pour savoir ou elle en exactement, et anticiper ainsi les symptômes liés à cette phase là.

SPM

Même si on est sur une bonne base de self love en règle général, la femme trophée n’est pas à l’abri des tourbillons d’angoisse, d’anxiété, d’un doute vertigineux de soi, de dépression et j’en passe. Car rappelle toi, bien que ces symptômes soient surement exacerbés par les conditions de vie, ils ont néanmoins la même origine, les hormones.

La femme trophée connait bien son corps, elle a pris le temps d’observer les différents symptômes, et d’y trouver une solution, soit dans la médecine moderne, en demandant à son médecin un remède à chaque mal dont elle a souffert, soit dans la médecine douce ou le soin dont elle est passée experte. Elle note deux états principaux par lesquels elle peut passer :

• L’état végétatif : ou elle n’a ni la force ni l’envie, et la forte impression par moment ni la capacité, d’entreprendre aucune activité. Dans ces cas là, elle se prémunie de son kit de survie composé d’un doux plaid, d’une bonne tisane (ou cognac, elle ne compte rien faire je te rappelle), de beaucoup de chocolat (ou autre confort food qu’elle affectionne le plus) de son masque hydratant pour le visage préférée, d’une bouillote en cas de crampe, et se cale tranquillement devant un bon film que lui a conseillé son amie Anne-Laure par ici.
• L’état actif : ou elle sent qu’elle a besoin de faire une activité sportive ou artistique, ou les deux, pour se donner du sang neuf, un petit coup de pousse au corps pour accomplir ses taches :
  • Elle essaie de cibler son besoin pour y répondre de la meilleure manière,
  • Si elle sent qu’elle a besoin de transpirer, elle va privilégier des exercices de cardio
  • Pour libérer la tension des hanches, ce sera plutôt du yoga ; comme proposé ici 
  • Pour se vider la tête et laisser son esprit primitif habiter son corps : rien de mieux que de la danse !

Ovulation

• Cela peut aller du petit pincement dans le bas du ventre, à des crampes gênantes qui peuvent durer une bonne demi journée
• Il y a également la glaire cervicale, ou les pertes vaginales épaisses qui ne sont pas forcément agréables et qu’il vaut mieux ne pas garder sur soi, pour cela deux méthodes :
• Utilisation des protections hygiéniques adaptée pendant cette période là
• Adopter une méthode similaire à la gestion du flux menstruel en se rendant aux toilettes les plus proches lorsqu’on ressent une masse visqueuse se former près des parois et menacer de s’échapper ;

Règles

• Elle a testée toutes les solutions disponibles, que Anne-Laure a présentée dans son précédent article sur les protections hygiéniques,  et les utilisent de façon alternée selon la situation:
• Lorsqu’elle va au travail, le plus souvent elle utilise des serviettes ou des tampons en coton bio et sans blanchisseurs (car ça la rassure un peu au fond d’utiliser les solutions traditionnels) mais elle espère effectuer une transition douce vers la culotte menstruelle quand elle sera prête à dépasser les angoisses et préjugés qu’elle a construit toute sa vie sur sa vision du cycle menstruel
• Lorsqu’elle est sure de rester tranquillement chez elle pendant ses règles, ce sera culotte menstruelle couplée d’une coupe ou gestion du flux menstruel selon l’humeur du moment
• Lorsqu’elle décide d’aller faire trempette, c’est le tampon qu’elle utilise très rapidement et qu’elle change régulièrement
• Elle a également préparé un petit kit qu’elle a glissé dans son sac et qui contient  l’essentiel de gestion des règles pour ne jamais être prise au dépourvu. C’est une trousse avec  une petite culotte de rechange, deux tampons, deux serviettes hygiéniques, deux cachets pour soulager ses crampes, du paracétamol en cas de maux de tête, deux cachets de médicaments contre la diarrhée (très important !)